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l'atelier d'ysyade pour trouver le chemin vers soi et ne plus s'abandonner… accueil le coaching attentionnel® . la cnv dans vos relations rss 4 septembre 2011 2 commentaires en finir avec la dépendance affective ! je suis la créatrice du blog et je me permets de vous écrire comme je le fais à chacun, chacune laissant ici un message. voici par exemple le témoignage de béa : ” j e m’accroche aux autres, quitte à supporter l’insupportable, à me nier, par peur qu’ils me quittent… je les étouffe… et bien évidemment, l’histoire se répète, ils s’enfuient tôt ou tard… alors en bonne da, je reporte ma dépendance sur quelqu’un d’autre… seulement depuis 3 ans je n’ai plus d’amoureux, et depuis quelques mois, plus d’amis…. ils sont tous, comme par hasard ?, sorti de ma vie… et c’est maintenant que je suis seule que je prends réellement conscience de la situation et de la souffrance d’être seule… je suis comme vous, je ne sais pas prendre soin de moi, en plus, j’ai peur de m’investir car pour moi, investir veut dire dépendre… je fais beaucoup de crises d’angoisses, j’ai l’impression d’être descendu dans les enfers…” effectivement, être dépendante affective est très douloureux, un peu comme une réaction allergique à la relation à l’autre… le problème étant qu’on ne peut vivre sans relations… il s’agit en fait effectivement d’un long chemin, pas linéaire, pas sans souffrance, où l’on apprend à s’accepter et s’accueillir avec beaucoup de compassion et de tendresse tout au long de notre apprentissage d’une relation à l’autre plus douce, plus saine, moins violente. en fait, il faut commencer à faire connaissance avec soi, ne plus penser à l’autre d’abord mais à soi et ne plus vivre les moments de solitude ou l’éloignement des autres comme la marque d’une valeur insuffisante de notre personne ou d’un abandon mais comme la preuve de la fidélité à nous-même et comme un apprentissage qui doit immanquablement passer par l’acceptation de notre solitude intrinsèque. nous devons apprendre que la solitude n’est pas un cauchemar mais notre lot à tous et le seul moyen d’être libre. sans solitude, aucune liberté, aucune individuation ! je pense que pour les autres, cette solitude n’est pas un problème, ils savent depuis longtemps, ils l’ont compris, qu’elle n’est pas éternelle, pas fatale, pas la négation de leurs choix mais une condition inhérente à l’être humain et ils apprécient à juste titre les moments de partage avec autrui sans être obsédés par ces moments ou anéantis par l’espacement ou l’absence de ceux-ci. nous avons beau le “savoir”, notre corps ne le comprend pas ! il ne parvient pas à garder son unité , il est morcellé alors que pour comprendre, il faut pouvoir faire sereinement les liens. ce qui cloche, c’est que nous sommes des phobiques de la séparation. il faut donc apprendre à sortir de cette phobie pour pouvoir enfin vivre ! alors que nous sommes comme des nourrissons : incapables au départ d’ancrer dans notre corps la temporalité de l’absence : lorsqu’un autre s’éloigne, c’est nous que nous perdons de vue car l’angoisse est telle que nous restons bloqué sur cette déchirure, oubliant de continuer notre vie !!! le nourrisson ne sait pas que sa mère va revenir, il n’a plus de repères, il pleure ou crie pour exprimer son angoisse et si cela dure trop longtemps peut se murer, devenir apathique… nous ne savons pas que la séparation ne nous enlève pas l’amour que nous avons en nous ou ne nous coupe pas de nos repères, nous souffrons tellement que nous cherchons à nous recoller à l’autre ou nous nous coupons définitivement de nos sensations pour ne plus souffrir et éventuellement nous sabotons la relation : ne parvenant pas à endiguer la terreur panique, nous cherchons à éviter à tout prix que cela se reproduise ! il faut donc apprendre à ne plus rester dans le vide, au-dessus du gouffre, en chute libre quasi permanente , face au vertige… il faut apprendre à continuer notre chemin en ajoutant une pierre après l’autre, en refaisant le chemin en sens inverse autant de fois que nécessaire pour bien se persuader que nous avons des repères solides maintenant, des ressources disponibles… il faut apprendre à canaliser l’angoisse et à continuer à vivre notre vie sans attendre les autres, et de ces tous petits pas microscopiques et lentissimes, tirer un espoir et un apaisement de plus en plus grand… il faut affronter cette phobie comme telle. ( je reviendrai sur cette notion dans un article prochain). se faire enfin confiance et écouter notre petite voix intérieure qui nous dit : “toi aussi, tu peux y arriver, écoute-moi bon sang !” ne plus être ce nourrisson vulnérable et inconscient !!! ne plus être terrorisé par la séparation. reprendre possession de nos esprits. mais cela prendra du temps ; ne se fait pas par magie ; ne permettra jamais que nous ne gardions pas une fragilité dont il faudra tenir compte. toutefois, sortir de l’enfer est possible très vite. l’enfer étant l’incapacité à vivre un jour à la fois paisiblement. on devra commencer par se fixer un objectif à se mesure : quinze minutes ( oui, cela peut être déjà beaucoup lorsque l’on est en crise) , une heure, une demi-journée, une journée paisible à la fois … s’ancrer, garder nos expériences passées précieusement et les enrichir, les consolider ; ne pas voir en l’autre un élément d’insécurité mais une personne avec laquelle nous pouvons échanger ; c’est tout ; remettre l’autre à sa place, le virer de notre salle des commandes et reprendre le pilotage de notre vie en étant celui ou celle qui choisit les destinations, les itinéraires, les modalités : oui et cela donne une si grande liberté, une renaissance … faire que l’autre ne soit plus notre nourriture principale mais se nourrir de nous : au début, on est fragile, hésitant, incapable de savoir ce que l’on est … alors on apprend à faire connaissance et cela nous occupe. et les autres pendant ces mois et ces années là ne sont plus au centre de notre construction. du coup, les choses vont mieux. les relations sont libérées de leur gravité, de leur enjeu de vie ou de mort. elles ne sont là que pour nous enrichir ou pour nous permettre d’entrer en dialectique ; pour découvrir d’autres manières de vivre, pour échanger voire partager mais plus pour oxygéner ou faire vivre. la route est longue et l’enjeu bouleversant. je vous souhaite, cher lecteur, chère lectrice, bon courage. je propose à ceux qui le souhaitent un coaching pour les accompagner sur ce chemin. vous trouverez des renseignements sur la page suivante : http://dependanceaffective.unblog.fr/choisissez-un-coach-pour-vous-accompagner-vers-lautonomie-affective bonne route et à bientôt de lire de vos nouvelles, ysyade. 21 juillet 2018 0 commentaire l’arbre de vie ou la métaphore d’un coaching vers l’autonomie grand retour sur ce blog après quelques mois d’absence, grand cheminement… il me semble en effet que j’ai enfin réussi à trouver l’architecture globale de mon coaching : pouvoir être un arbre qui se dresse seul, digne, fièrement et dont les racines sont solides. cette métaphore me convient parfaitement. chacun d’entre nous doit pouvoir construire son arbre dont notre colonne vertébrale est le tronc. dans le cas de la dépendance affective, il est comme impossible de ne pas être à l’ombre d’un grand chêne ( on végète) ou de ne pas rester à l’état de « rejet »… c’est extrêmement douloureux. ce qui est encore plus douloureux, c’est d’accepter de devenir cet arbre : pour cela, un chemin solitaire est indispensable, incontournable. ce qui m’amuse souvent ici, c’est que les commentaires sont souvent postés – je ne les valide pas dans ce cas – par quelqu’un de la famille : la mère, le mari … qui reconnaît l’immaturité affective dans l’autre, dans son proche et qui l’accable, qui l’enferme. car je crois, de plus en plus, qu’au départ, il y a toujours un parent qui lui aussi a un énorme problème avec le fait de voir son enfant s’autonomiser ( et cela se poursuit dans le couple). le lien devient alors pathologique et